バレットクラブ9th Kyu
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| Sujet: #1: Aux armes, citoyens ! Lun 5 Jan - 18:04 | | Acte 1 : Aux armes, citoyens ! » Hé, salut à tous ! Ca faisait longtemps dites-moi. Ze Rock, la fed qui ferme... J’espère que je vous ai manqué, moi personnellement je me passe très bien de vous. Enfin, passons, ne soyons pas sardoniques, enfin si un peu, mais pas beaucoup, je ne sais toujours pas ce que veut dire ce mot. Enfin bref, que vous soyez en France ou pas, vous n’avez pas pu passer à côté de la chose la plus déplorable qui se passe actuellement en France, oui je parle évidemment de Nicolas Sarkozy. « » Eh oui, bien évidemment, alors on va en parler. Retour au direct décalé grâce à mon nouveau lecteur DVD à décalage de direct et où même Zinedine Zidane stoppe son coup de boule si j’appuie sur le bouton « pause ». C’est bon, maintenant vous êtes capables de regarder un DVD. «
CLAIRE CHAZAL Nouvelle question donc, que comptez-vous faire pour les retraites ?
NICOLAS SARKOZY Vous en avez marre de toute cette racaille ? Et bien je vais vous en débarrasser, madame ! Si certains n’aiment pas la France, qu’ils ne se gênent pas pour la quitter.
CLAIRE CHAZAL Mais...
NICOLAS SARKOZY Je suis très calme, madame ! Le calme et moi, c’est du sérieux ! Ensuite on peut...
CLAIRE CHAZAL Excusez-moi de vous interrompre dans ce débat on ne peut plus passionnant (oh, la menteuse !). Mais on m’informe que le personnage le plus important en France va prendre la parole. René Bonaparte a un match à la Professional Wrestling Association et il fait actuellement sa première apparition. Retrouvons-le tout de suite alors que sa musique retentit...
NICOLAS SARKOZY Eh ! Eh ! Si René revient en France j’annule tout !
» Bah euh, ils ont tout dit. Direct mon gars ! Dans le brouhaha général de l’arène, le valet de René Bonaparte prend place sur le ring. Il déroule un parchemin qu’il tient dans sa main. «
VALET Ce jour est un grand jour, la destiné de ce royaume d’Amérique commence à s’éclaircir grâce à un Français. Ses valeurs sont l’obéissance, le respect, et l’ordre. Prince qui fais nos destinées, Digne monarque des François, Qui du Rhin jusqu'aux Pyrénées Portes la crainte de tes lois, Si le repentir de l'offense Sert aux coupables de défense Près d'un courage généreux, Permets qu'Apollon t'importune, Non pour les biens et la fortune, Mais pour les jours d'un malheureux. A présent il est temps d’accueillir notre roi, The Napoléon of Hell, notre divinité à tous : René Bonaparte !
» Dès que ce nom est prononcé, la foule réagit avec de stridents sifflets et d’énormes huées. «
» Les roulements de tambours à la "Warner Bros" commencent à résonner, ici, à Oklahoma, tandis qu’un halo de lumière éclaire le French Ladykiller, vêtu de son peignoir. Il temps les bras en l’air en souriant tout en faisant tournoyer le drapeau tricolore. Il avance le long d’un tapis rouge déroulé en son honneur, baise les mains des plus jolies filles (j'ai dit les mains hein, bande de pervers) et méprise les hommes qui le regardent en se goinfrant de pop-corn. Il grimpe dans un coin en tendant ses bras sur les côtés puis s’installe au centre du ring.«
RENÉ BONAPARTE Bonsoir ! Mesdames, mesdemoiselles, messieurs... Le Roi est de retour ! Ce soir, et pour la première ici, à la Action Wrestling Company, vous avez la chance, l’honneur, que dis-je, le privilège, de voir en action le French Phenom, l’homme qui va enfin donner une identité à cette fédération, la perfection masculine, celui qui vous rend jaloux. Oui, vous l’avez compris, l’icône de la noblesse et de la beauté made in France est devant vous pour les sensations orgasmiques des gentes dames.
» The Napoléon of Hell fait une révérence et les jeunes filles présentent dans l’Aréna hurlent de plaisir tandis que les hommes huent, laissant jaillir des bouts de Big Mac pas encore avalés. «
RENÉ BONAPARTE Oui, je comprends que vous me huiez... J’ai une vie tellement plus intéressante et pleine que la vôtre, vous qui faites partit du sous-peuple, vous, les êtres primitifs, VOUS, les Américains. La noblesse, les bonnes manières... Ma vie est tellement parfaite que le fait que vous vous montriez jaloux à mon égard n’est que compréhensible et de ce fait montre que la réalité dans laquelle vous vivez n’altère pas votre pensée et vos désirs. D'un côté, comment ne pas avoir une vie plus remplie que la vôtre ? Boire des sodas, manger au fast-food, encore boire des sodas, et encore manger au fast-food... Passionnant.
» Le public hue à nouveau, René les regarde en souriant. Il sait que ce public hue et jalouse ce qu’ils rêvent d’être. Public américain, réaction américaine... Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? «
RENÉ BONAPARTE Continuez, bande d’ingrats ! Mais venons-en au plus important. Quelle ne fut pas ma surprise en voyant les personnes que je vais devoir affronter. Surpris, étais-je, quand j’ai découvert les noms des personnes travaillant ici. Cette fédération qu’est la AWC est décidément tombée bien bas... Que vont-il faire face à moi ? Bah, que nenni ! Non, impossible, je ne suis pas un homme mais un demi-dieu. Ou alors, peut-être qu'ils vont tout simplement goûter... » Il place sa main sur son sexe en souriant « A la Tour Effel, la lance horizontale. Non, c’est une blague bien entendu.» Cette "blague" ne fait à priori pas rire tout le monde. « C’est bon quoi, allez, je me mets à votre niveau, vous devriez être heureux ! Peut-être que leurs arrivées ici est plus lointaine, mais au final j’ai beaucoup plus de talent et surtout une chose qu’ils n’ont pas et qu’ils n'auront jamais... La French Touch !
» Je vous laisse imaginer ce qu’il se passe à ce moment prévis dans les travées de l’Aréna. Oui bah, là c’est pire.«
RENÉ BONAPARTE Mon objectif est simple ici, je me donne pour but de remettre l’ordre dans ce pays de malpropre en instaurant une hiérarchie. Evidemment je serais tout en haut, les autres seront quant à eux en bas. Les bougres merdeux ne méritent pas le respect du Napoléon of Hell. Il est de mon devoir, en tant que seul membre bien éduqué de cette fédération et, surtout, d’homme représentant la perfection, de donner du plaisir à cette fédération comme j’en ai donné à toutes les autres qui ont eu l’honneur de goûter à la Tour Effel ! » Les pancartes "France Sucks" et "Fromage qui pue" sont exhibées par le public. Cependant, quelques jeunes demoiselles gloussent et hurlent à tue-tête le nom de René Bonaparte. Ce dernier les regarde en souriant puis peut enfin reprendre son discours étoilé. «
RENÉ BONAPARTE S'il vous plait... je suis meilleur que tout le monde ici, meilleur qu'ils ne le serrons jamais. The Aristocrat of Badness a beaucoup de respect mais n'en n'aura jamais pour ces adversaires. Le soutien du public leurs permettra de retarder l’échéance sans plus... Cette issue est inéducable... UN ! DEUX ! TROIS !... Victoire du Perfect Athlete, René Bonaparte ! La boucle est bouclée... De quoi puis-je parler encore ? Tu vois, là est le problème avec vous autres les Américains, au-delà du fait que vous perdez, que vous ne méritez même pas d’être sur le même ring que nous, les Français, nous n’avons strictement rien à dire sur vous puisque nous ne vous connaissons pas et de toute manière vous n’intéressez personne. Vous êtes simplement là pour boucher la carte... Et dans notre grande mansuétude, nous vous acceptons parfois à notre table, vous vous contentez des restes, mais ce que vous prenez sont des choses que nous n’aurons plus... Voilà, maintenant vous pouvez huer pour faire croire que vous, les êtres primates, comprenez mon langage. » BOUUUUUUUUH ! « Vous voyez ce que je vous disais, et ils se sentent intelligents... Et bien si vous l’étiez, nous n’aurions jamais eu un rappeur mauvais sur un ring et un animal au charisme de moule champions dans une autre sale fédération. Inutile de se demander pourquoi elle a disparu celle-ci... » BOUUUUUUUUUUUH ! « C’est bon, bande d’ingrats, je plaisantais... pas. »BOUUUUUUUUH !!! « Dans la famille "un mot de vocabulaire", je demande... Oh ! Famille nombreuse on dirait. Et bien je demande donc la famille américaine ! Ce n’est pas en France que l’on verrait cela. Nous sommes civilisés, nous. Peuple américain, on vous ment, on se moque de vous, ralliez-vous à René Bonaparte afin de dominer ce royaume du Big Mac, le sang français qui coule dans mes veines me donne le pouvoir de vaincre quiconque qui s’oppose à moi ! N’AYEZ PAS PEUR ! DOOON’T... BE AFFRAID !
» Les roulements de tambours retentissent tandis que René Bonaparte quitte le ring, tout sourire, sous des vagues de huées. Le Français retourne dans sa loge afin de se préparer pour sa nouvelle quête qui s'annonce pas grandiose, juste facile. Rien de nouveau sous le soleil. « |
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